JE N'AI PAS LE TEMPS !

5 juin 2018

Dans un pays développé typique, une personne sur cinq fait du jogging ou de la course à pied. Cela fait beaucoup de gens, vous pouvez en conclure ! La proportion de personnes parfaitement aptes qui choisissent de ne pas courir est un chiffre stupéfiant. La majorité (plus de 50%) des personnes valides font pas de course.

Tout le monde a une raison de courir ou de ne pas courir. Les raisons sont nombreuses dans les deux camps mais il est intrigant d'étudier ce qui se cache derrière les réponses du "non coureur". J'ai récemment mené une enquête (non scientifique), en demandant à 24 non coureurs pourquoi ils ne couraient pas.

Pourquoi vous ne courez pas ou ne faites pas de jogging ?

Réponses:

Mon corps n'est pas fait pour courir
Je suis trop vieux pour ça
Courir ne m'a jamais fait du bien
Je suis trop vite essoufflé
Courir est trop dur pour mon corps
Mes [ajouter des parties du corps] sont fusillés
…

Et les réponses les plus courantes :

Je n'ai pas le temps

Les résultats sont conformes à un article de blog écrit par Iusedtohaterunning.com.

En 2013, Fauja Singh a terminé une course de 10 km à Hong-Kong en 1H32. Il avait 101 ans. Au-delà des capacités mécaniques, la course est comme toute autre décision, elle doit d'abord être une une pensée engagée. Au-delà de la loi de l'inertie Comme expliqué dans un précédent article de notre blog, la raison même pour laquelle les non coureurs restent sédentaires n'a pas grand-chose à voir avec le temps, leur pods ou le fait d'être "fait pour". Ils n'ont tout simplement pas eu la volonté de mettre leur corps en mouvement. Nous prenons tous des décisions fondamentalement fondées sur l'auto-préservation. Quelqu'un peut-il expliquer pourquoi un Américain sur trois est obèse ? Depuis 1960, les emplois exigeant une activité physique modérée sont passés de 50 % à 20 %. Ce changement se traduit par une réduction de 120 à 140 calories par jour, ce qui correspond à la prise de poids constante du pays au cours des 55 dernières années, selon le rapport, publié dans la revue PLoS One.

Si notre subconscient peut clairement calculer que nous prenons du poids et que nous ne nous sentons pas mieux, pourquoi n'y a-t-il pas de mécanismes automatiques en place pour nous rendre plus sains ?

Si la majorité des gens ne voient pas ce problème à travers, il est clair pour les adeptes d'un mode de vie actif. Une fois que vous avez fait de l'entraînement une habitude, il devient une nécessité, une partie de vous. Il crée des déclencheurs automatiques pour sortir et le faire, nécessitant une puissance mentale nulle. Donc, si vous avez un mode de vie sédentaire, que vous vous entassez sur les activités "Feel Good" et que vous ne vous sentez pas en meilleure santé, sachez qu'un simple ajustement peut devenir une prise de décision automatique indolore. Pas de fuite des cerveaux ni d'engagements permanents nécessaires. Si vous mettez votre cerveau en bonne santé, l'argument clé "je n'ai pas le temps" vous paraîtra bien faible...